Soumis par Claude Beaunis le 31/03/13 – 10:47

Le C.A. de la F.I.M.E.M, lors de sa réunion annuelle à Venise le 31 mars 2013, reconfirme la motion adoptée lors de l'AG de juillet 2006 à Saint-Louis-du-Sénégal contre l’emploi d’enfants soldats dans beaucoup de pays africains, au Moyen Orient et en Amérique Latine. Le CA exprime aussi sa ferme condamnation des meurtres barbares de beaucoup de garçons et de filles en Syrie, au Mali et dans d’autres pays du monde, ainsi que pour l’emploi d’enfants mineurs, au service des mafias en Italie et dans beaucoup d'autres pays pour diffuser la drogue et effectuer beaucoup d’autres activités illégales..

 

Appel de Saint-Louis Lors de la Rencontre internationale des éducateurs Freinet qui s’est déroulée à St Louis au Sénégal en août 2006, à la suite de discussions, lors d’un atelier, avec des enseignants africains et du reste du monde à propos de l’emploi d’enfants dans les guerres en Afrique et ailleurs, un texte a été proposé à l’AG de la FIMEM et voté à l’unanimité. La FIMEM vous demande de diffuser ce texte largement autour de vous et à l’envoyer à votre gouvernement.

LES CONGRESSISTES DE LA RIDEF (Rencontre Internationale Des Educateurs Freinet) , réunis à Saint-Louis du Sénégal du 7 au 14 août 2006, condamnent le recrutement et l’utilisation d’enfants-soldats, ainsi que toutes les autres forme de violence, d’exploitation et de négation des droits des enfants. • rappellent que, selon l’ONU, aucun homme ne peut porter d’armes avant 18 ans. Le droit à l’éducation pour tous est un droit inaliénable, ainsi que le droit des enfants au respect de sa culture et de son identité.

• jugent que l’utilisation de l’enfant comme soldat, (qui interdit à l’enfant de vivre la spécificité des phases de son cycle de vie en jouant, en communiquant avec d’autres, en s’exprimant, en apprenant) est un crime contre l’humanité qui doit être jugé par un tribunal international.

• jugent aussi que l’Occident « démocratique » est très hypocrite et compromis à cet égard et que les pays du Nord devraient s’abstenir dorénavant de toute forme d’intervention dont la finalité est d’agrandir son pouvoir et ses marchés économiques sous de fausses « raisons humanitaires ».

• Ce sont aux organisations internationales, aux organisations d’enfants pour les droits, aux mouvements pacifistes, aux mouvements féministes, aux mouvements pédagogiques de souligner avec force le problème à l’opinion mondiale.

• NOUS, LES CONGRESSISTES FREINET appelons toutes les organisations et institutions à combattre chaque forme de recrutement, d’exploitation, de manipulation idéologique et fanatique des enfants et chaque forme d’intervention d’enfants en situation de guerre. • Nous invitons aussi à dénoncer la politique de compromission des gouvernements qui, d’un côté dénoncent ces situations, mais qui vendent de l’autre côté des armes et des technologies aux pays en situation de guerre. Voté par l’Assemblée Générale de la F.I.M.E.M. (Fédération Internationale des Mouvements d’Ecole Moderne) le 11 août 2006, Université Gaston Berger, Saint-Louis du Sénégal

 

 

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...in vielen Ländern werden die Kinder schon vor der Volljährigkeit mit Gewalt in Kontakt gebracht, so dass die Folge dessen automatisch der Griff zur Waffe ist, natürlich ab dem 18. Lebensjahr. Auch davor sollten Kinder verschont bleiben auch wenn das Primärziel die Eindämmung der Zahl der Kindersoldaten ist.

LG

Boris

26/04/13 – 17:03 Permalien