Soumis par Claude Beaunis le 10/04/12 – 15:26

ETAT DE L’ECOLE, ECOLE D’ETAT

Dans le monde, on assiste dès plus de 20 ans a une progressive reduction des ressources et des inversions gouvernamentales à l’école publique.
Un projet néo-liberiste considère l’instruction, la santé, la culture, autant que des ‘services à demande individuelle’ auxquels les citoyens peuvent avoir accès en payant. C‘est un projet de privatisation des biens et des opportunités de réalisation que le welfare donnait à tout le monde pour essayer de réduire les différences sociales, èconomiques, culturelles
On ne subventionne plus les réseaux d’aide specialisés aux élèves avec des difficultés, on revise les méthodes de lecture, on supprime des institutions universitaires pour la formation des enseignants, on réduit les horaires scolaires, on subventionne avec plus de generositè les écoles privées tandis qu’on baisse toujours plus les ressources pour l’école publique.
Les différents ministres, en France comme en Italie, en Angleterre comme à l’Espagne, essayent adapter le service publique d’éducation aux principes du ‘moderne’ management.
L’objetctif c’est de d’imiter le modèle des relations sociales du secteur privé, en transformant chaque institution scolaire en une structure autonome.
On rassemble plusieurs écoles sous la meme direction, lorsque l’UNESCO avait établi, il y a 20 ans, que ‘une école où tout le monde se connaisse, c’est une école de qualité’.
Tout le monde sait que, pour prévenir les échecs, il faut prévoir, dès l’école maternelle, des actions de stimulation, d’enrechissement, parce que des actions intentionnelles ont des effets remarquables sur les différences des résultats et sur la prevention des disegalités, particulierèment évidentes lors de l’apprentissage de la lecture. L’organisation des activités et du temps pour la didactique sont très importantes pour réduire les différences parmi les différents itineraires personnelles.
Par contre, tout semble contribuer à augmenter le mépris et la baisse consideration dont les professeurs sont objet chez l’opinion publique. Il semblent etre la cause principale des échecs des leurs élèves et ne pas travailler suffisamment : de façon qu’une choix politique et économique n’est pas declarée a voix haute, et elle est cachée sous le pretexte du mauvais fonctionnement generalisè de nos ècoles. Il est absurde, évidemment, évaluer les instituteurs sur la base des résultats de leurs élèves, parce que ceux ci dépendent en plus de ce qui se passe dans la classe, aussi des facteurs éxtérieurs tels que les ressources, la motivation des enfants, le soutien qui peut venir de la famille. Cependant, les professeurs semblent etre les seuls responsables.
Aux Etats-Unis au 2001, pour faire face à cette situation de grande difficultè, qui menace de créer generations d’analphabètes de retour, le Congrés a voté une loi NCLB ( ‘ no child left behind’).
En Chine, le mot d’ordre a été ‘pas un de moins’.
Mais de toute façon les medias, controlés par le grandes puissances financières ( le WTO, la banque mondiale,…) et par des gouvernements qui sont pour la selection ‘naturelle’, ont contribué à diffuser dans l’opinion publique que l’éducation est une tache de la famille, et que pour donner une instruction de base il suffisent le moins possible de ressources et d’organisation scolaire.
Tndis que le TEMPS n’est pas une variable indépendente : il s’agit du temps de croissance, d’évolution, de depeloppement culturel des jeunes d’aujourd’hui et de demain.
Le projet est de rèduire les éspaces de democratie et d’égalité.
Le temps de construction du savoir pour vivre ne s’achète pas au marché et il ne peut etre réduit ou substitué par d’autres façons d’apprentissage, parce qu’on n’apprend pas tout seuls mais toujours dans des groupes et dans des situations authentiques.
A l’envers, on constate  :
- des temps toujours plus contraintes
- l’effort pour altérer et bouleverser les phases de vie et les rithmes d’apprentissages des garçons et des filles, en mépris d’un siècle de recherche en psychologie du developpement et en pèdagogie différencielle
- le conditionnement des instituteurs vers une didactique transmissive et autoritaire, qui ne prend pas en charge les différents styles d’apprentissage, les strategies, la construction des savoirs par les sujets, la pratique de la recherche
- des classes toujours plus nombreuses en contre de l’individualisation et de la personalisation de l’enseignement
- des professeurs toujours plus fatigués, moins motivés et surghargés de taches beaurocratiques
- la soumission de la didactique aux standards internationaux ( PISA, LISBONNE,….) qui obligent à dédier le temps écolier à preparer à répondre aux tests de façon mécanique
- la sectorialité et la fragmentation des apprentissages qui ne permet pas de former des ‘tetes bien faites’ (E. Morin)
- l’absence des budgets qui permettent de réaliser des projets et qui limite l’autonomie pedagogique et organisative des institutions scolaires.
C’est une situation qu’il faut dénoncer avec force et qui est diffusé dans le nord ‘riche’ et au sud du monde aussi, parce que les modèles reaganiens et tachtcheriens se diffusent partout : par conséquent, la ‘mission’ de l’école est compromise n’importe où et il sembre disparaître cette ‘utopie’ de l’éducation qu’on a lutté pour maintenir et diffuser au long de deux siècles.
La FIMEM s’engage à dènoncer et à lutter contre toutes les situations de reduction des droits fondamentaux des enfants et de jeunes.

Giancarlo CAVINATO