A Oaxaca, au Mexique des enseignants et éducateurs sont tabassés parce qu'ils défilent dans la rue pour demander à ne plus être perpétuellement victimes de la répression et de brimades. Il existe un groupe Freinet fort depuis longtemps à Oaxaca.
La Tunisie fait sa révolution. Un groupe Freinet essaie de se reconstruire dans ce pays.
Au Cameroun une manifestation est réprimée fin février 2011 par la police de Biya, celui qui déclare la guerre ouverte à la démocratie. Des copains Freinet au Cameroun.
Le Togo où la jeunesse se mobilise depuis deux ans contre le gouvernement. Un groupe Freinet actif.
Le Burkina : cf. derniers messages faisant état de 5 morts selon les chiffres officiels dans une répression violente contre la jeunesse en ce moment même. Des groupes Freinet dans plusieurs villes de ce pays.
La Côte d'Ivoire où les écoles ferment les unes après les autres depuis les dernières élections. Là aussi des groupes Freinet.
Au Maroc et en Algérie les gouvernements installés se voient menacés.
Au Brésil les étudiants sont quasi en grève permanente à Sao Paulo.
Mais il nous faut ajouter les pays dans lesquels le mouvement Freinet n'est pas représenté comme la Lybie et le Yemen, où l'escalade de la violence est particulièrement grave, ainsi qu'une grande partie de l'Afrique et du Moyen Orient. Dans tous ces pays les jeunes se révoltent contre les dictatures et les conditions de vie qui leur sont imposées par une mondialisation qui les met au premier rang des victimes.
D'autres solidarités s'imposent à nous. Hier le Brésil et le sud du Mexique à plusieurs reprises victimes de terribles inondations, puis Haïti et le Chili, ébranlés par un lourd tremblement de terre. Aujourd'hui le Japon est à son tour victime de la nature mais aussi de son industrie nucléaire.
La FIMEM ne peut pas grand chose financièrement, mais tous ont besoin de savoir qu'on pense à eux.